Vierzon
est une ville du Cher de 28.000 habitants, idéalement située
et desservie par un réseau exceptionnel de voies de communications
: les autoroutes A71, A85 et A20 ainsi que le noeud ferroviaire Paris-Toulouse
et Lyon-Nantes.
A la porte de la Sologne et de la champagne berrichonne, à la
croisée de 5 rivières dont l'Yèvre et le Cher,
traversée par le Canal du Berry et à la lisière
d'une superbe forêt domaniale de 7500 hectares.
Le canal de Berry déclassé par l'Etat en 1955 après
plus d'un siècle de services, a été cédé
aux communes riveraines. Il a été réhabilité
et est maintenant de nouveau navigable sur deux kilometres environ sur
Vierzon. Chaque été, des promenades fluviales sont proposées
à bord d'embarcations électriques.
Une guinguette est installée sur l'ancien quai du bassin et offre
ses tables gourmandes sous les frondaisons ainsi qu'une ambiance musicale
pour les amateurs de danse.
Comme sur de nombreuses rivières du Cher, certains pêcheurs
s'atardent encore à taquiner le goujon sur les berges du canal.
Vierzon
n'est pas une destination touristique recherchée à proprement
parler, mais par de belles journées ensoleillées en centre
ville, sur les berges du canal et du Cher vous trouverez le lieu agréable
malgrè tout. Les
vierzonnais ne changeraient de ville pour rien au monde, il parait qu'il
règne sur cette ville ouvrière moyenne une ambiance à
nulle autre pareille.
Vierzon s'est forgée une solide renommée de savoir faire
et de créativité, autour de grands capitaines d'industrie,
puis dans le dynamisme de son tissu d'entreprises à la pointe
de secteurs technologiques hautement spécialisés. Hélas
la mondialisation, les crises ainsi que les choix des élus locaux
n'ont pas sû endiguer les fermetures d'usines locales et les habitants
ont désertés un peu cette ville. Ils étaient 35.000
en 1975 et 28.000 en 2014.
De la Butte de Sion où était située
la motte féodale du château, vous aurez une belle vue de
la ville.Le Beffroi du 12ème siècle était au moyen
age la porte d’accès au château. Il a aussi servit
de prison entre le 18 et 20 ème siecle. Les vestiges des remparts,
derniers témoins de la ville fortifiée, datent du 9ème
siècle. A cette époque, les fortifications étaient
en bois.
Après leur destruction en 1197 par Richard Cœur de Lion,
les remparts furent reconstruits en pierres. Quelques maisons à
pans de bois subsistent, notamment la maison des Vicaires du 15ème
siècle située rue Armand Brunet ainsi que d’autres
au cœur de la vieille ville.