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Durant
l'occupation de Bourges |
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Le franciscain de Bourges |
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Pour les berruyers ayant vécu l'occupation de Bourges et du Cher, ce n'est pas une petite histoire. Pour ceux qui ont eut affaire aux bourreaux de la rue Michel de Bourges siège de la Gestapo, ou qui ont eut de la famille enfermée dans la prison du Bordiot à cette époque, si il n'y avait eut dans cette prison un moine soldat issu des rangs ennemis, qui au péril de sa vie, a sauvé de nombreuses vies humaines, ça aurait été la même histoire qu'ailleurs. Ces faits font maintenant partie de l'Histoire de Bourges. De 1940 à 1944, l'action et la bonté du moine soldat, Alfred Stanke, sont à jamais gravées dans la mémoire des berruyers tant il a sauvé de nombreuses vies humaines. Mobilisé dans l'armée allemande durant la guerre 1939-1945 il rejoint la prison de Bourges en tant qu'infirmier de l'institut des Frères franciscains hospitaliers de La Sainte Croix. Le soldat allemand s'emploie à soulager les souffrances des prisonniers blessés, affreusement torturés par la Gestapo, leur apporte chaleur, humanité et nourriture, les convainc de croire encore en leur dignité. L'action du frère allemand Alfred Stanke ne s'arrête pas là. Il aide les résistants en captivité à communiquer avec l'extérieur et entre eux avant de nouveaux interrogatoires de la gestapo locale et participe au péril de sa vie à la libération de nombreux prisonniers. |
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Arrêté à la fin de la guerre par les alliés, et emprisonné aux Etats-Unis, Alfred Stanke retrouve la liberté bien après la fin de la guerre, grâce à ses amis français qui le recherchaient. Il rejoint alors son pays et travaille, avec conviction à la réconciliation franco-allemande. Cette histoire, son action bienfaitrice, sa résistance active à la Gestapo furent révélés aux Français par le film que le réalisateur claude Autant-Lara consacra au "Franciscain de Bourges" en 1967 à partir du récit de Marc Toledano, l'une des personnes sauvées par le "moine-soldat". Suite... La mort du moine soldat |
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